La Fiat 500 séduit par son look rétro et sa compacité idéale en ville. Mais tous les modèles ne se valent pas ! Certains présentent des défauts récurrents qui peuvent vite faire grimper la facture. Voici les versions à fuir et nos conseils pour dénicher une Fiat 500 fiable sans mauvaise surprise :
- Les Fiat 500 à problèmes : diesel, TwinAir, Abarth, premiers millésimes
- Les modèles recommandés : Lounge récente, 500X, 500 Hybrid, 500e
- Comment bien choisir : vérifier l’historique, faire un essai poussé, demander conseil
Suivez le guide pour trouver la Fiat 500 qui vous ressemble sans tomber dans les pièges des modèles à soucis. Nous allons détailler les problèmes techniques propres à chaque version et vous donner les clés pour repérer les modèles fiables. Que vous visiez une Fiat d’occasion pas chère ou un modèle récent suréquipé, ces conseils vous aideront à faire le bon choix.
Les Fiat 500 à éviter et leurs problèmes récurrents
Gare aux séries noires ! Ces Fiat 500 cumulent trop souvent les défauts de conception et de fiabilité. Mieux vaut les zapper pour rouler l’esprit tranquille. Voici les modèles épinglés et les problèmes mécaniques et électroniques à surveiller de près.
En bref
Voici un tableau simplifié et prêt à être copié-collé :
| Modèle | Années | Principaux problèmes |
|---|---|---|
| Fiat 500 | 2007-2015 | – Problèmes d’embrayage- Bugs électroniques- Surconsommation d’huile- Capteurs défectueux- Rouille précoce |
| Fiat 500 Diesel | 2010-2016 | – Casses moteur (bielles, turbo)- Injecteurs et vannes EGR défectueuses- Problèmes de Start&Stop |
| Fiat 500 TwinAir | 2010-2013 | – Surconsommation d’huile excessive- Durée de vie réduite- Vibrations et bruit désagréables |
| Fiat 500 Abarth | Toutes | – Distribution capricieuse- Turbo à remplacer- Surconsommation d’huile- Coûts d’entretien élevés |
Fiat 500 (2007-2015)
Les premiers millésimes de la nouvelle génération de Fiat 500 souffrent de problèmes d’embrayage (patinage, grincements, passages difficiles) et d’électronique (bugs du tableau de bord, portes qui ne se verrouillent plus). Les réparations peuvent vite chiffrer avec des factures de 1500€ pour l’embrayage ou de coûteux diagnostics électroniques.
Parmi les autres soucis notables, on note des surconsommations d’huile moteur, des capteurs défectueux (pression des pneus) et des soucis de rouille précoce. Des points faibles malheureusement récurrents sur cette génération de Fiat 500 qui méritent une vigilance accrue à l’achat.
Fiat 500 Diesel (2010-2016)
Les moteurs diesel MultiJet donnent du fil à retordre. Casses de bielles et de moteurs qui lâchent prématurément à cause d’un turbo fragile, d’injecteurs et de vannes EGR défectueuses. Le système Start&Stop fait aussi régulièrement des siennes. Des réparations hors de prix, surtout sur un petit modèle qui roule peu. À fuir.
Sur un marché de l’occasion, les Fiat 500 diesel figurent en bonne place dans les annonces. Mais méfiez-vous des prix attractifs. Le détail des entretiens et le kilométrage peuvent cacher des frais futurs considérables en cas de panne moteur. Faites contrôler le véhicule par un professionnel avant de signer.
Fiat 500 TwinAir (2010-2013)
Malgré son surnom de “moteur écolo”, le bicylindre TwinAir consomme une quantité excessive d’huile. Il faut faire l’appoint très souvent. Un signe de faiblesse qui annonce une durée de vie écourtée et des pannes à répétition. À 5000€ le remplacement moteur, le jeu n’en vaut pas la chandelle.
Autre défaut de ce bloc atypique : des vibrations désagréables et un bruit tonique qui fatiguent sur les longs trajets. Un moteur original mais peu fiable qu’il vaut mieux éviter, surtout en seconde main sans historique d’entretien suivi.
Fiat 500 Abarth
La bomba italiana se paye au prix fort. Les versions sportives Abarth impressionnent par leurs performances mais déçoivent côté fiabilité. Distribution capricieuse, turbo à changer, surconsommation d’huile… L’addition peut vite être salée en entretien et réparations. À réserver aux passionnés prêts à mettre la main au portefeuille.
Soyez particulièrement vigilant aux modèles Abarth ayant beaucoup roulé, utilisés sur circuit ou modifiés. L’état mécanique doit être irréprochable pour ne pas risquer de grosses factures. Un essai dynamique poussé (montées en régime, accélérations/freinages appuyés) permettra de détecter les faiblesses.
Problèmes communs
Outre les faiblesses propres à chaque motorisation, la plupart des Fiat 500 partagent quelques tares récurrentes :
- Électronique aléatoire (capteurs pression pneu, radars de recul, phares auto)
- Rouille précoce carrosserie/bas de caisse/arches roues
- Usure rapide des trains roulants (amortisseurs, rotules, silentblocs)
Gare aux mauvaises surprises. Une inspection poussée s’impose avant tout achat pour débusquer ces vices cachés. Un examen visuel minutieux de la carrosserie, un passage sur pont et un essai sur route dégradée permettront de révéler les défauts.
N’hésitez pas à demander un examen plus poussé par un garagiste en cas de doute avant d’acheter une Fiat 500 d’occasion. Quelques dizaines d’euros dépensés dans un contrôle vous feront peut-être économiser des centaines d’euros en évitant un modèle problématique.
Les modèles de Fiat 500 fiables
Heureusement, certaines versions tirent leur épingle du jeu. Avec un bon entretien, elles sauront vous accompagner longtemps sans frayeur mécanique. Voici notre sélection des Fiat 500 fiables et recommandables.
Fiat 500 Lounge (2014-2016)
La finition haut de gamme Lounge bénéficie des améliorations apportées au fil des années. Fiabilité en hausse, habitacle plus cossu (clim auto, toit ouvrant, écran tactile). Un choix malin pour qui recherche un bon rapport prestations/fiabilité.
Les modèles essence 1.2 69 ch et 0.9 TwinAir 85 ch offrent un bon compromis entre performances et fiabilité. La boîte manuelle est préférable à la Dualogic robotisée, sujette à des à-coups. Avec un entretien suivi, cette Fiat 500 Lounge vous emmènera loin.
Fiat 500X
Le SUV compact dérivé de la 500 offre plus d’habitabilité et de polyvalence. Là encore, les dernières versions sont les plus abouties. Les moteurs essence 1.0 et 1.3 FireFly allient sobriété et vigueur. Un bon choix pour les familles et les longs trajets.
Réputé fiable, le 500X échappe aux défauts de jeunesse des premiers modèles Fiat 500. Sa conception plus moderne limite les soucis électroniques. Le 500X se décline aussi en transmission intégrale, idéale par temps hivernal ou sur sol glissant. Un vrai petit baroudeur.
Fiat 500 1.0 Hybrid
La Fiat 500 Hybrid inaugure une motorisation essence micro-hybridée. Sobre et plus fiable que les blocs précédents, elle convient parfaitement à un usage urbain économique. La douceur en plus, sans le surcoût et les contraintes du 100% électrique.
Le système BSG (alterno-démarreur) limite l’usure du démarreur et de la batterie, deux points faibles récurrents des citadines. La technologie Hybrid réduit aussi les émissions et la consommation de 20% par rapport à un moteur essence classique. Écologique et économique.
Fiat 500e (électrique)
Exit les soucis mécaniques ! La Fiat 500e mise tout sur sa batterie de 42 kWh autorisant jusqu’à 320 km d’autonomie. De quoi envisager de vrais trajets, en silence et sans émission. Seul bémol : quelques bugs électroniques résiduels sur les premiers exemplaires. Rien de bloquant.
Grâce à sa capacité batterie supérieure à la moyenne des citadines électriques, la 500e autorise de vraies escapades hors des villes. Les 85 kW (118 ch) du moteur assurent aussi de belles reprises. La recharge rapide jusqu’à 85 kW limite les arrêts sur les longs parcours. Pratique et clean.
Comment bien choisir son modèle pour éviter les mauvaises surprises
Même en visant un modèle réputé fiable, mieux vaut rester vigilant. Voici quelques règles à suivre pour dénicher une Fiat 500 en bonne santé.
Vérifier l’historique du véhicule
Un carnet d’entretien à jour avec les factures des réparations importantes (embrayage, distribution, turbo) est un bon signe. Le dernier contrôle technique permettra aussi d’identifier d’éventuels problèmes non résolus ou dissimulés. Autant de points à aborder avec le vendeur.
Pour une Fiat 500 d’occasion, un historique limpide est primordial. Méfiez-vous des exemplaires sans carnet, importés ou ayant beaucoup roulé. Certains vendeurs peu scrupuleux maquillent le kilométrage réel. Demandez le relevé d’historique officiel (registre national) pour connaître la vérité.
Faire un essai routier approfondi
Au volant, tendez l’oreille. Des bruits suspects au niveau du moteur ou de la suspension sont révélateurs. Sur route dégradée, des claquements ou des vibrations suspectes trahiront des liaisons au sol fatiguées. Enfin, vérifiez que tous les équipements électriques fonctionnent bien (clim, phares, écran).
Profitez de l’essai pour tester la Fiat 500 dans toutes les conditions : ville, route, autoroute, petites routes. Montée en régime, accélérations et freinages appuyés révéleront bien plus de défauts qu’un simple tour de pâté de maisons. Un essai d’au moins 30 minutes s’impose.
Consulter un professionnel avant l’achat
En cas de doute, n’hésitez pas à faire inspecter la voiture par un professionnel. Il pourra expertiser la carrosserie (recherche de traces de rouille) mais aussi faire un bilan moteur (test compression, contrôle de la distribution et du turbo). Une consultation qui peut vous éviter de signer pour une Fiat 500 bancale.
Faites réaliser un bilan électronique aussi. Les bugs récurrents des anciennes Fiat 500 nécessitent un check-up spécifique avant achat. Un garagiste équipé d’une valise pourra relever les codes défaut et vous dire quelles réparations prévoir. De précieux conseils avant de vous engager.
Avec ces conseils en tête, vous avez toutes les cartes en main pour trouver la Fiat 500 de vos rêves. Une citadine attachante et stylée qui ne demande qu’à vous faciliter la vie, en toute sérénité mécanique. En évitant les modèles problématiques, en inspectant attentivement les véhicules et en suivant nos recommandations d’achat, vous roulerez en Fiat 500 l’esprit léger. Bon shopping !
Voir nos derniers articles :
